Evènement sans précédent à la CGT,depuis lundi,une pétition circule à l'intérieur de la centrale pour réclamer la démission du bureau confédéral et du secrétaire général.

Les signataires dénoncent un abandon du syndicalisme de lutte de classe.

Les dirigeants dénoncent un abandon du syndicalisme de lutte de classes.

Les dirigeants ont perdu toute crédibilité pour parler au nom de la CGT.

Nous voulons un débat de fond précise un des signataires.

Les dirigeants vivent totalement en dehors des réalités qui sont celles des travailleurs.

Tout cela n'est que le point émergé de l'iceberg,n'est il pas au fond le résultat d'une rupture avec ce qu'était la CGT?

N'est ce pas le résultat d'une capitulation qui a contribué désenbiliser,à désarmer et démoraliser les militants et les travailleurs eux memes?

Les syndiqués doivent s'emparer de cette pétition pour signifier que la CGT doit revenir ce qu'elle n'aurait jamais du cesser d'etre,un syndicat de luttes,de classe et de combat,il faut en finir avec la participation à des négociations bidons,il faut en finir avec la bureaucratisation des responsables et faire privilégier la lutte des classes et non la lutte des places.

Contre la société capitaliste,il faut haut et fort porter un projet communiste autogestionnaire,la rupture avec le capitalisme passe par l'auto organisation de la classe exploitée,dans des assemblées générales,les quartiers,formant son propre pouvoir avec des délégués élus,révocables,sans cumul,ce pouvoir des travailleurs est la condition pour renverser à la fois les capitalistes,et leur été(politiciens,police,armée...)

Etant sans illusion sur le "dialogue social" ou de nouvelles elections,il faut construire le rapport de force par l'auto organisation et la convergence des luttes,tout ceci montre l'importance de construire dans les entreprises un réel rapport de force seul capable d 'inverser la vapeur pour que la peur change de camp une bonne fois pour tout.

Avec son budget d'austérité pour 2015,le gouvernement prouvr uner nouvelle fois quels intérets il défend:celui du patronat.

Les manifestations d'aujourd'hui ont pour but d'exprimer la colère de la population et le refus de cette politique de classe menée en faveur des capitalistes.

A la télévision,Hollande,nous promet la main sur le coeur qu'il n'y aura plus de hausses d'impot dans les années à venir.

Pour la classe ouvrière,c'est encore des promesses semblables à celles de la campagne electorale qui ont débouché sur la hausse des impots et entre autre de la TVA.

Mais pour les riches,meme s'il devait y avoir des hausses,elles seraient vite remboursées par les faveurs fiscales déja accoredées,sans tenir compte de nouvelles possible.

Le président pseudo "socialiste" des riches a parlé à la télé.

Mais c'est aux travailleurs de se faire entendre dans la rue et dans les grèves.

A Londres,à Rome,ou a Paris faisons entendre notre colère.

Hollande peut bien se poser en victime de l'Europe quand la commission européenne lui demande de réduire les défficits publics,mais c'est lui en France qui mène la guerre aux classes populaires.

Comme le gouvernement italien qui s'attaquent aux salariés qui ne pourront plus contester leur licenciement,ou le gouvernement britanique qui bloque le salaires de fonctionnaires et qui met en place un contrat"zéro heure",contrat qui rendra les travailleurs corvéables à merci.

A Londres comme à Rome,des centaines de milliers de travailleurs sont descendus dans la rue ces deux dernières semaines.

Unir nos combats,car en France comme au delà des frontières,c'est la seule voie que nous laissent ces grands amis des riches.